À propos

Kandinski veut éliminer la réalité extérieure afin de représenter ce qu'il appelle la nécessité intérieure. Le sujet n'est plus la nature mais la sensation du peintre face au monde, sa spiritualité, son utopie. Et Delacroix écrit : « Le reflet du reflet invite à l'infini ».

Voici deux phrases qui soutiennent mon travail ainsi que les recherches du physicien Ernst Chladni fondateur de l'acoustique moderne.

Je propose de nouvelles visions, de nouveaux sons allant plutôt vers l'invisible et l'hors d'atteinte. Seul l'art avec son potentiel de créativité, à la capacité à explorer le possible et l'impossible et peut parfois tutoyer une forme d'universalisme.

MELZASSARD

Je voyage en solitaire, discret, voire caché. Je suis fâché avec le genre humain, et j'ai un rapport compliqué au monde. Je voyage dans un univers d'émotions préservées et je prends la route à travers les ciels. Je suis celui qui part devant et les autres me suivent ou pas.

Mes peintures s'accumulent comme des strates et le temps passe. A chaque série il faut que tout bouge comme un bateau ivre qui n'aurait plus le temps. Il ne faut pas arrêter de construire et déconstruire, c'est le sens de la vie, du souffle vital. J'ai horreur de la foule, je préfère la relation individuelle, mais ce que je chéris le plus c'est la solitude qui me permet de voyager dans mon rêve fait d'explorations, de découvertes très simples, d'allers-retours. Je suis toujours un homme curieux de tout et surtout de l'invisible, de ce qu'il reste à créer.

Les mondes sont bien plus beaux quand les choses ne sont pas dites et que l'on peut les interpréter avec plus ou moins de maladresse. Voici mon portrait grossièrement décrit par les mots.

MELZASSARD